Traduction
Traduire la technique cinématographique
Le cinéma est tout à la fois un art populaire, un divertissement , une industrie et le média artistique le plus complexe à appréhender puisqu’il cristallise tous les autres dans une combinatoire protéiforme et une libre pluralité de lectures. Aussi, les cinématographies sont-elles autant d’atlantides qui ne demandent qu’à être découvertes.
Pour ma part, j’ai abordé le cinéma par son versant en apparence le plus aride : la technique et son langage syntaxique.Ce qui fonde l’esthétique des images filmiques dans leur universalité. J’ai pu ainsi visionner le celluloïd de films narratifs et fictionnels tels que « Providence » d’Alain Resnais ou « Perceval le Gallois »d’Eric Rohmer ou encore « Sonate d’Automne » d’Ingmar Bergman directement sur la table de montage pour en faire des analyses séquentielles à destination de revues spécialisées.
Pour éduquer ce rapport étroit à l’image filmique en tant qu’objet d’analyse, j’ai diversement traduit des articles sur des aspects techniques propres à la diffusion des films et plus spécifiquement un opus de vulgarisation qui m’ a demandé une année de recherches bibliographiques d’entomologiste à l’IDHEC et fut un « best-seller en son temps: « la caméra & les techniques de l’opérateur » par David Samuelson , sorte de vade-mecum de l’apprenti -réalisateur inventoriant tous les domaines d’expertise que pré-suppose la réalisation d’un film.
« La Caméra & les techniques de l’opérateur » par David Samuelson aux éditions Dujarric (1981) : traduction-adaptation d’Alain-Michel Jourdat ; réédité par la suite par les Edts Eyrolles.